À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, le 20 novembre 2020, l’UNICEF France fête l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant et les progrès accomplis depuis plusieurs décennies pour que les droits des enfants soient respectés.
Cette journée internationale des droits de l’enfant sera l’occasion de mettre en exergue les 10 droits fondamentaux sur le site de UNICEF France. Nous aimerions rappeler l’importance de protéger les enfants, leurs rêves et leur avenir. Nous aimerions rappeler que ce sont des valeurs qui nous animent aussi en IEF. Nous aimerions rappeler aux parlementaires que les Etats signataires de la Convention des Droits de l’Enfant se sont engagés:
– à respecter le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
– à respecter le droit et le devoir des parents de guider l’enfant dans l’exercice du droit susmentionné d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités.
– à respecter le droit de l’enfant d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, et à la prendre en considération pour toute décision les concernant.
Droits qui sont inaliénables et non cessibles au principe d’un gain de sécurité hypothétique pour une nation. Or aujourd’hui, en France, la liberté pour les parents de choisir le mode d’instruction de leurs enfants est en danger. Le projet de loi de “défense des valeurs républicaines” vise en effet à supprimer aux parents le droit d’instruire eux-mêmes leur(s) enfant(s) à compter de septembre 2021, au motif que l’Etat voudrait se dégager du poids administratif des contrôles stricts des familles ayant choisi ce mode d’instruction pourtant garanti par la Constitution Française. Il utilise pour paravent de cette mesure que l’exercice de cette liberté éducative ferait courir un risque “séparatiste”, qu’il arrive pourtant difficilement à chiffrer.
Or :
Environ 50 000 enfants sont instruits en famille, pour diverses raisons : mode de vie, handicap, maladie, enfants aux profils atypiques (HP, TDAH…) mais aussi des enfants ayant le besoin, par protection, de s’éloigner pour un temps du système scolaire après y avoir été en souffrance (victime de harcèlement, racket, violences, phobie scolaire…). Moins de 2% des familles feraient le choix de ce mode d’instruction pour raison religieuse, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale. Pour les parents, cela implique parfois de devoir réorganiser leur vie professionnelle et/ou de faire appel à d’autres membres de la famille pour être présents auprès des enfants. Ils renoncent aussi à percevoir l’ARS (Allocation de Rentrée Scolaire) qui serait pourtant utile à l’achat de matériel éducatif, et financent seuls les supports de cours par correspondance ou l’achat de manuels, les sorties, les activités sportives et artistiques tout ce qui permettra une instruction dans l’intérêt supérieur de l’enfant et son épanouissement en tant que citoyen français, dans la société. Enfin, rappelons que ces familles sont contrôlées chaque année par l’inspection académique et tous les deux ans par la mairie ; qu’en cas de contrôle négatif, la famille peut être contrainte d’inscrire l’enfant à l’école mais aussi qu’il y a interdiction de pratiquer l’instruction pour les enfants de plusieurs familles (ce que l’état appelle une école de fait) assortie de lourdes peines.
Malgré les contraintes, ce choix est, pour certains enfants, salvateur et indispensable à la mise en œuvre de leurs droits garantis par la convention des droits de l’enfant. La suppression de la liberté de choisir son
mode d’instruction toucherait les enfants qui sont actuellement instruits en famille mais également ceux qui, au cours de leur parcours scolaire (de 3 à 16 ans), pourraient avoir besoin d’être retirés d’un environnement scolaire délétère pour se reconstruire et poursuivre leurs apprentissages scolaires dans un cadre protecteur.
Respecter le droit des enfants, c’est aussi leur permettre d’être éduqués et instruits dans l’environnement qui convient le mieux à leurs apprentissages et à leur épanouissement. École publique ou privée, sous ou hors contrat, instruction en famille, chaque parent doit pouvoir choisir ce qui est bénéfique pour son enfant.
Mobilisons-nous tous ensemble pour la sauvegarde du libre choix d’instruction !
Nous proposons à toutes les familles qui souhaitent agir pour défendre les libertés fondamentales des enfants de :
1/ participer aux 2 challenges proposés par UNICEF France
– Le 1er challenge #MonPortraitEnfant sur Facebook
Un challenge pour faire briller l’enfant que vous avez été !
Le jeu est simple :
1. Copiez-collez ce texte ci-dessous (#MonPortraitEnfant…),
2. Remplissez-le en racontant vos plus beaux souvenirs d’enfant,
3. Partagez-le sur votre page Facebook,
4. Invitez 3 amis à faire de même,.
5. N’hésitez pas à rajouter vos emojis !
#MonPortraitEnfant pour la Journée mondiale de l’enfance :
Mon rêve d’enfant, c’était :
Mon livre d’enfant préféré, c’était :
Mon doudou adoré, c’était :
Mon meilleur souvenir, c’est :
Ma plus grosse bêtise, c’était :
Mon futur métier, c’était :
Ma comptine préférée, c’était :
Mon dessin-animé préféré, c’était :
J’aimerais toujours être un enfant pour…
Mon souhait #PourChaqueEnfant du monde, c’est :
Je nomme (nominez 3 amis) : à vous de jouer !
– Le 2ème challenge : #GoBlueChallenge sur Instagram et Tik Tok
Un challenge pour les créatifs qui veulent voir la vie en bleu !
UNICEF France vous invite à revêtir sa couleur fétiche, le bleu, pour faire briller votre âme d’enfant
en relevant le #GoBlueChallenge :
Maquillez-vous en bleu, faites un décor bleu, utilisez un filtre bleu pour parler de la Journée
mondiale de l’enfance, bref… transformez la vie en bleu !
1. Faites une photo ou une vidéo de vous en bleu
2. Publiez votre photo sur les réseaux sociaux avec le message « #GoBlueChallenge pour la
Journée mondiale de l’enfance. »
3. Mentionnez UNICEF France dans votre publication
4. Nommez 3 de vos amis pour qu’ils participent à la chaîne.
Pour participer au challenge, vous pouvez aussi, à défaut d’une photo ou d’une vidéo, publier le
carré bleu cyan téléchargeable ici avec le message « #GoBlueChallenge pour la Journée mondiale
de l’enfance. ».
Mentionnez UNICEF France en nommant également trois amis pour les inviter à participer.
Qui sera le plus bleu parmi vos abonnés ?
2/ diffuser sur vos réseaux, le vendredi 20 novembre 2020, les 3 visuels proposés sur nos réseaux, en cliquant ici !
Envoyez vos vidéos et photos à : 20novembreief@gmail.com avec la mention «libre de droit»
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