Pour Antoine de La Garanderie, l’intelligence est une question de méthode. Il aborde cette question avec pertinence à partir de l’observation directe des gestes mentaux. Prenant quelque distance par rapport à sa pratique, il propose de recevoir des leçons qu’il appelle d' »éthique pédagogique » auprès d’un psychologue – Binet – qui a réalisé avec ses filles une véritable enquête pédagogique, et d’un philosophe – Platon – qui a eu la compréhension pédagogique des différents modes de fonctionnement de l’intelligence. Après avoir reformulé clairement son hypothèse « l’acte intelligent est le fruit d’évocations dirigées », il puise dans l’oeuvre d’Hüsserl les fondements d’une véritable pédagogie de l’intelligence, invitant les enseignants à en faire l’application. Affirmant avec force sa conviction que chacun possède des moyens de progresser, il invite à refuser le fatalité du verdict : « Il n’est pas intelligent ». Le pédagogue aide chacun à connaître ses ressources et à les mettre en oeuvre.
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